FRANÇAIS 35 les et fournissent aux chirurgiens un retour d’information sur la pression et la tension des tissus pendant l’intervention, ce qui est particulièrement utile en neurochirurgie ou en chirurgie oculaire. Des progrès ont également été réalisés dans le domaine de la chirurgie mini-invasive : des sociétés comme Erbe Elektromedizin associent dans leur portfolio des instruments de dissection classiques haute fréquence à la préparation des tissus et l’hémostase simultanées. Un autre exemple est OsteoBridge avec ses kits d’implants en titane réutilisables qui, grâce à un nouveau principe de verrouillage, se passent complètement de vis et réduisent ainsi les temps d’intervention. Ces développements illustrent parfaitement la manière dont les matériaux modernes, la numérisation et un design fonctionnel peuvent redéfinir les instruments chirurgicaux, dans les buts clairs de précision, de sécurité et d’efficacité dans la pratique clinique quotidienne. 5. L’enjeu pour Tuttlingen : atouts, risques et potentiels En plus d’un siècle, Tuttlingen s’est imposée en tant que centre international de l’instrumentation chirurgicale. De grands noms, un savoir-faire spécialisé local, un patrimoine artisanal et une fabrication moderne constituent une base solide. Si des entreprises telles qu’Aesculap ou Karl Storz dominent le tableau, de nombreux petits fabricants complètent l’écosystème par leur savoir-faire spécifique et leur souplesse d’adaptation. Mais là encore, les défis mentionnés apparaissent clairement : efforts supplémentaires à cause de la réglementation, augmentation des coûts, pénurie de personnel qualifié, pression de la concurrence et questions de succession. Les petits et moyens fabricants doivent souvent décider s’ils peuvent investir dans la certification, les nouvelles technologies ou l’automatisation, ou s’ils doivent y renoncer, faire marche arrière ou se replier sur des niches. Tuttlingen „Centre mondial de technologie médicale“ (Source ACIG)
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